Histoire

L’histoire du domaine…

Les murs de Haute Bruyère résonnent de près de 900 ans d’histoire. Venez la découvrir !

Les débuts…

1093 Les terres appartiennent à la couronne du roi de France. Elle sont attribuées à Bertrade par le roi Philippe 1er.

Bertrade (1070-1117), « la plus belle femme du royaume », fille de Simon de Montfort, seigneur d'Epernon et d'Agnès d'Evreux, se délivre d'un mariage arrangé et met tout en œuvre pour se faire épouser par le roi de France, Philippe 1er, lui-même déjà marié.

Après de nombreux refus de la part du clergé et une excommunication, le couple finit par se marier en 1098.

La construction du prieuré

1108 Après la mort de Philippe 1er, pour se faire pardonner de ses frasques amoureuses, Bertrade entre en retraite au monastère de Fontevrault.

1112 Amaury III, frère de Bertrade avec le soutien du roi Louis VI dit « Le Gros », fils de Philippe 1er, fonde l’Abbaye de Haute-Bruyère. Il édifie ainsi un prieuré royal, à l’intention de sa sœur, pour y recevoir des « personnes de tout âge et de toute condition ».

1115 L’inauguration officielle a lieu à Noël 1115. Bertrade en est logiquement nommée la première prieure en titre dès 1114 et occupe cette charge jusqu’à sa mort en février 1118.

La vie à l'abbaye au Moyen-âge

Au XIIe siècle, le prieuré est occupé par 200 personnes qui accueillent les malades, instruisent les enfants et disposent du droit de pâture.

1547 Le corps de François 1er est transporté conformément à son vœu, de Rambouillet à l’Abbaye de Haute Bruyère où son cœur et ses entrailles sont inhumés et enchâssés dans une haute colonne funéraire en marbre commandée par Henri II. Sauvée de la destruction lors de la révolution, l’urne rejoint la basilique de Saint-Denis en 1852.

Et vint la révolution... 

1790 Les décrets des 17 -19 et 26 février ordonnent la suppression des ordres religieux et la fermeture de tous les monastères. Dans les années qui suivent, le Prieuré est pour l’essentiel démantelé et l’église détruite.

1798 Une maison (dît château) est construite « avec des matériaux provenant du monastère détruit ».

Au cours du XIXe et XXe siècle, le domaine est vendu à différents propriétaires.

1934 La commission des Monuments Historiques classent les restes du prieuré de Haute-Bruyère : le tympan de porte sur lequel est gravée au trait une figure de Vierge Assise.

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